Philosophie et aménagement des territoires

 
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Le phénomène de métropolisation induit depuis plusieurs décennies de profonds bouleversements faisant passer la vie et l’organisation des territoires du simple au complexe. C’est pourquoi les élus des villes ne se contentent pas de répondre à un accroissement des besoins en logements et en équipements. La réponse ne peut pas être seulement quantitative. A travers la construction, ils pensent l’aménagement d’une ville en devenir dans le souci de ne pas trahir son identité tout en faisant place à la modernité et au renouvellement des populations. Ils se veulent novateurs dans les formes et exemplaires quant au souci écologique. Ils sont soucieux de renforcer ou de renouveler les modalités du vivre-ensemble. Ils recherchent également un équilibre entre les lieux d’habitation, le rayonnement culturel et l’attractivité économique de leur ville. Enfin, les parties prenantes au projet d’aménagement d’une ville sont aujourd’hui plus nombreuses qu’auparavant notamment par le biais des consultations citoyennes ou la participation des associations militantes.

C’est dans ce cadre, fort d’une expertise politique et d’une connaissance des territoires, qu’une approche philosophique prend tout son sens. Objet d’un séminaire ou de recherche et développement, différents axes peuvent être travaillés pour que la construction réponde à un projet de ville :

Que signifie habiter une ville ?

Espace et temps urbains

Qu’est –ce qu’une « ville intelligente » ?

Penser l’aménagement d’une ville dans la fidélité à son histoire et dans l’exigence du renouveau

Le logement social : que signifie vivre dans un habitat à loyer modéré aujourd’hui ?

Une ville accessible

La révolution écologique dans les villes

 
 

 Conférence et entretiens philosophiques : osez la crise !

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Souvent vecteur de découragement, de démobilisation voire de désorganisation, le sentiment de crise dans les organisations mérite d’être mis à plat et mieux compris pour redevenir une véritable force créatrice.

A cette fin, nous proposons des séminaires, des ateliers ainsi que des entretiens privés dont l’objet est, à partir d’une approche dynamique de la crise, de redéfinir les concepts clefs des organisations.

A l’inverse d’une démarche qui consiste à unifier et à synthétiser, il s’agit ici de déconstruire ou de décomposer un langage trop souvent galvaudé. Cette méthode permet non seulement de remettre les mots adéquats sur les situations qui font question mais aussi d’appréhender de manière critique les organisations sous toutes leurs facettes, d’en révéler tant les lieux de fragilité que de résilience afin de leur donner une nouvelle cohérence. Aussi ces sessions de réflexion ont-elles également pour ambition de déboucher sur des actions de recherche appliquée.

Les offres de séminaires et d’ateliers

La crise : de quoi parle-t-on ?

Quel est le sens véritable du mot « crise » et ses réelles implications ? Selon quelles perspectives ce concept serait-il aujourd’hui largement dévoyé ? Un état de crise perpétuelle est-il encore une situation de crise ? L’approche de la crise par le seul prisme économique ne réduit-il pas notre expérience de la crise et de ses potentialités ?

Changement et mutation

L’état de crise appelle le renouvellement dans les modes de penser et d’agir. S’agit-il seulement de s’adapter, de s’ajuster au changement ou plus radicalement d’opérer une mutation du penser et de l’agir ? Si l’homme de la crise est le mutant du XXIème siècle, que garde-t-il de fidélité à la tradition et au passé pour se construire à hauteur d’un avenir inédit?

Entreprendre à l’ère de l’économie sociale et solidaire

Alors que le XXIe siècle s’est engagé dans l’ère de l’auto-entreprenariat et de l’uberisation, les modèles alternatifs collectifs n’ont jamais été aussi puissants à travers notamment le modèle associatif et coopératif nous rappelant par là qu’entreprendre ne saurait être une tâche solitaire et désamarrée du plus proche tant dans son aspect partenarial que territorial. Du local à l’international, du collectif au solidaire, du social à l’économique, comment l’homme de la crise conjugue-t-il les nouvelles exigences politiques et économiques ?

Qui se cache derrière la dématérialisation ?

Par souci d’économie, d’efficience et de rapidité, notre siècle s’est annoncé comme celui de la dématérialisation. Non pas absence de matière mais retrait de la matérialité, quelle idée du monde et de l’homme implique la dématérialisation ? Quelle place existe-t-il encore pour le langage et la notion d’interlocuteur ? Quel est l’impact sur les échanges économiques mais également sociaux ? Comment vivre dans un monde en « réseaux » ?

De l’homme compétitif à l’homme réflexif

L’homme compétent est celui animé par l’esprit de compétition. Le désir de se mesurer sans cesse les uns aux autres et de se penser les uns contre les autres, est-il cependant encore pertinent aujourd’hui ? Ce modèle hérité de la mondialisation n’a—t-il précisément pas fait la preuve tant de son ineptie économique que de son injustice sociale ? L’émergence progressive d’une conscience écologique couplée à de nouveaux modes d’entreprenariat n’est-elle pas l’ouverture à un autre mode de production dans lequel il ne s’agit plus de travailler en compétition avec d’autres mais en réflexion avec d’autres pour un nouveau projet économique et social ?

La révolution écologique

Aujourd’hui, plus personne ne peut tenir ignorée la réalité d’une crise écologique à l’échelle de la planète et son corollaire, une crise sanitaire et sociale d’une ampleur rarement égalée. De la même manière que la révolution copernicienne a contraint l’homme à radicalement modifier son rapport au monde, la révolution écologique imposerait un nouveau décentrement de l’homme dans son rapport à la nature : la multiplication des catastrophes naturelles et la pénurie des ressources implique-t-elle un retour à l’humilité de l’homme face à la nature et ses transformations ou nourrit-elle une nouvelle volonté de domination de l’homme sur la nature ? L’homme traverse-t-il une période transitoire à la manière dont on évoque la transition énergétique mais alors pour le conduire où, vers quelles nouvelles manières d’habiter le monde ? Dans cette perspective, l’appel à la responsabilité sociale des organisations et des entreprises dépasserait largement la seule ambition de préserver la nature et se révèlerait être un des fondements à la responsabilité humaine en vue de créer collectivement un rapport nouveau à l’avenir.

Qu’est-ce que l’éthique ?

Le progrès scientifique confronté à l’exigence de préserver l’homme dans son intégrité a réintroduit le mot « éthique ». Nombreux sont aujourd’hui les comités d’éthique chargés d’examiner des questions relatives à la médecine, aux nouvelles technologies ou encore aux enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux. Mais que recouvre exactement ce mot ? En quoi serait-il distinct de la morale ? L’éthique peut-elle être prescriptive ou relève-t-elle d’un discours préventif ? Qu’est-ce qu’agir de manière éthique ? Les comités d’éthique relèvent-ils des seuls « experts » ? Quelles nouvelles formes et modalités du penser et de l’agir en commun suggère la multiplication des comités d’éthique ?

Pour connaître le contenu précis de ces interventions et leurs modalités de mise en œuvre, pour élaborer ensemble à partir de vos propres questionnements d’autres thématiques, n’hésitez pas à nous contacter.

 Philosophie et démocratie

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 La démocratie est née en Grèce dans le même temps que la philosophie. Cette coïncidence s’explique par le fait que la philosophie se donne d’emblée comme une expérience de pensée dialogale et concrète, qui doit s’éprouver dans la cité. Aussi, la philosophie est-elle, dans son origine même, une parole et un acte politiques dans sa volonté de rendre la parole au peuple. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, la philosophie a toute sa place auprès de ceux qui cherchent à renouveler l’expérience démocratique notamment en imaginant des formes neuves de participation plus active, plus large et plus directe. Et s’il s’agit de développer de nouvelles modalités d’implication dans le débat public, il est également essentiel de créer de nouvelles formes de restitution de la participation à la vie démocratique loin du recours aux algorithmes froids et mécaniques qui dénaturent la pensée, la parole et l’acte citoyens.

C’est dans cette optique que nous proposons de vous accompagner dans la conception, la mise en œuvre et la restitution originales de débats, de consultations publiques et d’ateliers citoyens.